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« Les producteurs peuvent changer de laiterie, c’est inédit ! »

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La collecte néerlandaise recule de 2,8 % en 2021. Le démarrage tardif de la pousse de l’herbe au printemps et les valeurs plus faibles des ensilages d’herbe en sont la cause. Les prix élevés des aliments incitent moins à les corriger. Pour ma part, je suis dans la dynamique inverse. Grâce à l’achat de quotas phosphate il y a deux ans, j’espère atteindre les 2,2 Ml en 2022, contre 2,05 Ml en 2021, avec 10 à 15 vaches de plus. Si j’augmente le lait par vache, ce sera en améliorant l’état de mon troupeau via la réforme de vaches, pas avec davantage de concentrés. L’an passé, j’ai en effet gardé les moins performantes, afin de suivre mon plan de développement. J’attends aussi le mois d’avril pour redémarrer l’affouragement en vert. J’y consacre 30 ha couplés à du pâturage. J’aime cette technique : je n’ai pas besoin d’acheter d’aliments protéiques et il n’y a pas de pertes d’énergie liée à l’herbe ensilée. Nous vivons une situation atypique : un prix du lait élevé mais malheureusement celui des intrants aussi. Le prix de base de Lactalis pour janvier est de 450 €/1 000 kg en super qualité et 44,1/34,7, avec du pâturage et sans aliments OGM (32,50 €/1 000 kg). Pour la première fois depuis longtemps, les éleveurs qui souhaitent quitter leur laiterie le peuvent avec un prix du lait élevé. C’est inédit ! 

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